Depuis toujours fascinée par les phénomènes météorologiques et la nature dans son ensemble, je chasse les orages depuis une douzaine d'années. Photographier la foudre est fascinant, mais cela comporte certains risques si l'on n'est pas suffisamment préparé. En plus de mon expérience et de mes connaissances acquises sur le terrain, je travaille avec divers outils (applications, sites de suivi des intempéries) mais quoi qu'il arrive, la sécurité passe avant tout.

 

Si le plaisir de côtoyer les éléments déchainés est intense, il faut savoir interrompre la chasse lorsque les risques deviennent trop importants.​ Il faut aussi accepter de rentrer bredouille parfois, une certaine dose de frustration fait partie de la chasse aux orages. Un déplacement mal anticipé, des modèles se contredisant, des cellules orageuses capricieuses, un taux d'éclairs intranuageux très élevé pour aucun impact au sol, les raisons sont aussi diverses que nombreuses. Mais quand Mère Nature offre un spectacle, les yeux et les oreilles se régalent, les sensations sont au rendez-vous et l'appareil photo en prend plein le capteur.